L’intégration de la rediffusion dans les plans, connue aussi sous le nom de « catch-up » s’est d’abord banalisée. Les coûts supplémentaires étant mineurs, il n’y a plus vraiment de raison de se passer d’une partie de l’audience. La question de la complémentarité a ensuite trouvé sa réponse dans des technologies de reconnaissance et d’analyse. Les spécialistes média cherchaient des solutions pour diffuser les campagnes sur les bons sites web et au bon moment.

Ces outils sont apparus indispensables car ils permettent de le faire automatiquement et sans aucune erreur. Le principe est simple : un spot diffusé en télé est encodé dans le programme de reconnaissance. Dès qu’il est diffusé, en trois images (quelques dixièmes de seconde), il est reconnu. Plusieurs décisions informatiques sont alors prises. Cela peut être simplement l’établissement d’un rapport de contrôle, ou l’activation instantanée de liens avec internet. Ainsi, au moment précis de la diffusion, les nouveaux visiteurs sur le site web sont identifiés via leurs adresses IP, et des displays adaptés peuvent leur être montrés, des e-mails proposés…

Autre option : des mots-clés utiles peuvent être achetés pendant les secondes ou minutes qui suivent précisément la diffusion afin d’orienter les spectateurs devenus internautes à la recherche d’informations. Le spot qui est à la télé peut être ajouté sur une sélection cohérente de sites, pour maximiser la couverture en quelques secondes… Les possibilités sont innombrables et extrêmement rentables.